lunes, 26 de octubre de 2009

Invitación para la organización y debate entre proletarios

SIN TEORÍA REVOLUCIONARIA NO PUEDE HABER MOVIMIENTO REVOLUCIONARIO

Compañeros:
Todos podemos ver los grandes problemas sociales, económicos y políticos que afronta el mundo entero; el capitalismo ha demostrado ser un sistema opresor y explotador, que sólo genera destrucción y muerte a su paso. En “respuesta” a ello, sabemos que existen muchas agrupaciones y movimientos que plantean un cambio social, que nos dicen que debemos participar en marchas, en protestas y hasta incluso hacer campaña electorera para tal o cual “representante” político. Lamentablemente, como bien sabemos, hasta ahora no se ha logrado un verdadero cambio social y el sólo ir a protestar y protestar no ha dado resultados efectivos para los millones de explotados en el mundo entero. No existe un replanteamiento de las formas de luchas y muchos menos se ha sacado un balance verdaderamente científico de los 200 años de lucha de los amplios sectores explotados.
Nosotros como jóvenes, como parte de la sociedad oprimida por las clases dominantes, planteamos dar todo nuestro esfuerzo en luchar por una nueva sociedad, dar toda nuestra vida al cambio social, para esto es necesidad no seguir más lo que dice tal o cual supuesto “reformador del mundo”, no queremos continuar siguiendo viejos dogmas de tal o cual supuesto “Partido revolucionario”.
Estamos convencidos compañeros, que nuestra misión ahora es poder estudiar, analizar, criticar y debatir las leyes de la sociedad, teniendo en cuenta que este conocimiento nos servirá para la transformación social. No podemos solamente actuar sin saber el porqué y para qué se está actuando, es necesario profundizar en el estudio de la realidad social, para poder cambiarla.
Queremos ser sinceros compañeros, y desde ya, les mencionamos que no estamos en ningún partido u organización política, pero sí la buscamos y sabemos que ésta sólo puede ser creada y forjada por las nuevas generaciones que se plieguen al estudio y planteamiento de la teoría revoluciona actual. Planteamos un estudio de la realidad desde el punto de vista del materialismo dialéctico y del materialismo histórico, pero no siguiendo dioses o dogmas, sino criticando y viendo lo aplicable a nuestra realidad, que es justamente la base del materialismo dialéctico y que casi todos han olvidado.
Es por eso que convocamos a todos los que estén interesados a plegarse a un estudio crítico, reflexivo y dialectico de la realidad social. No seguiremos más biblias, dioses, ni dogmas, creemos que ha habido muchos compañeros que han aportado en grande al movimiento revolucionario, y que hoy es deber nuestro continuar por el camino científico de la transformación social. Todos los que estén interesados a organizarse para estudiar, fuera de partidos, agrupaciones o movimientos actuales, escríbannos para coordinar fechas para debatir.

Círculo Científico de Análisis Social “Sociedad y Ciencia”
Octubre del 2009

viernes, 23 de octubre de 2009

Pronunciamiento en Solidaridad con la lucha de trabajadores mexicanos por despidos masivos (Francés)

Compañeros aquí dejamos nuestro pronunciamiento en Solidaridad con la lucha de trabajadores mexicanos por despidos masivos traducido al francés por la CCI.
Chers camarades de classe au Mexique,
Nous avons appris avec indignation ce qui est arrivé ce samedi dernier 10 octobre. C’est encore une preuve de la putréfaction et de la deshumanisation dans lesquelles est en train de nous entraîner le système capitaliste.
Au Mexique comme au Pérou, les conditions de vie des travailleurs sont misérables, les entreprises privées ou d’État payent des salaires minables, qui n’arrivent pas à subvenir les besoins de base pour vivre ; les licenciements sont, par contre, le pain quotidien, le chômage est une plaie qui sévit dans les grands centres urbains ; le vol, la délinquance, la prostitution sont devenus monnaie courante dans nos vies, c’est comme si on nous avait habitués, nous les travailleurs, à vivre dans un dépotoir. Les medias, aussi bien au Mexique qu’au Pérou ne servent qu’à attaquer la moindre protestation du prolétariat, quand on exige quelque « droit » que la bourgeoisie nous a promis, alors ils disent de nous qu’on est des révoltés, et quand nous luttons pour exiger ce qui nous revient vraiment parce qu’on est la classe productrice de la société, alors ils nous appellent des terroristes ; dans le meilleur de cas, la presse sert à distraire et à embrouiller les esprits des nôtres. Nous avons pu voir clairement que les medias au Mexique ont élaboré toute une campagne pour discréditer le secteur de l’électricité où travaillent beaucoup d’entre vous. Ce n’est pas un hasard si ces mêmes médias ont évidemment préparé le terrain social pour que les autres secteurs du prolétariat restent résignés et soumis au moment où la répression policière s’est déclenchée pour vous chasser des lieux que vous aviez construits, de vos lieux de travail où vous pouviez assurer vaille que vaille votre subsistance. Frères ! : nous sommes une même classe sociale, là-bas au Mexique ou ici, au Pérou, nous vous apportons notre totale solidarité dans ces moments si difficiles que vous êtes en train de vivre ; nous sommes conscients que l’emploi, le travail, est un maudit mal nécessaire ; nous sommes contre l’exploitation, autant contre celle de l’Etat que celle des patrons privés. Nous savons très bien qu’il faudra lutter pour abolir cette exploitation commune, parce qu’elle est à l’origine de la misère, de la faim et de l’avilissement dans ce monde ; mais jusqu’à ce moment, il faut travailler et, sur cette base, s’organiser pour ne pas se laisser écraser et manipuler par des « leaders » qui se pointent en se prétendant être vos représentants. Ici, au Pérou, beaucoup d’ouvriers, de professeurs, d’étudiants, de chômeurs…ont vécu dans leur chair la tromperie toujours maniée par les syndicats : il est vrai que nous sommes très jeunes et peut-être certains d’entre vous nous diront qu’il existe des syndicats de classe qui luttent véritablement pour vos droits ; eh bien camarades, pour une fois nous vous demandons de faire confiance à la jeunesse, parce que cette jeunesse ne fait confiance qu’à vous-mêmes, à votre force, à votre solidarité et votre unité ; nous sommes avec vous et non pas avec le syndicat, ni avec un quelconque prétendu leader de gauche ou de droite ; nous espérons que vous vous organiserez en tant que travailleurs, que vous débattrez, que vous discuterez, que vous convoquerez des assemblées avec tous les secteurs prolétariens et que vous déciderez vous-mêmes que faire de votre futur. L’isolement serait le poison contre votre lutte ; il faut qu’elle se généralise vers tous les autres secteurs prolétariens ; il ne faut pas que vous ayez peur de demander aux autres camarades qu’ils rejoignent votre cause, qui est la même que la leur. C’est seulement ainsi que la grève, les arrêts de travail ou les manifestations de rues ou tout ce que vous paraîtra efficace, pourront atteindre leur objectif.
Nous vous demandons de nous écouter parce que nous avons vécu les mêmes problèmes que vous et non pas seulement dans le secteur de l’électricité, mais dans tous les secteurs de l’économie. Pour nous c’est clair que le problème n’est pas que celui de la branche de l’électricité, le problème n’est pas que mexicain, il n’est pas que latino-américain ; le problème n’est pas le gouvernement, ni les USA…, le problème c’est le système d’exploitation. Le capitalisme est un système inhumain par nature, ses lois et son État légalisent l’exploitation, les licenciements et le chômage, légalisent les syndicats pour vous tromper, pour que vous vous bagarriez pour la défense deleurs intérêts, qui ne sont autres que les intérêts de la bourgeoisie de réaliser ses profit sur nos vies.
Nous savons que beaucoup d’entre vous ont une famille, des enfants à nourrir, que vous ne voulez évidemment pas vous retrouver sans emploi, que certains voudraient rendre les armes…, mais nous, fils de la classe prolétarienne, qui voyons reflétée chez vous l’image de nos parents et de nos grands frères, nous vous demandons de continuer à lutter, de nous apprendre, de nous éduquer en défendant ce qui vous revient de droit, en ne vous laissant pas marcher dessus par une poignée de bourgeois, par un groupe d’entrepreneurs imbus de vanité et pleins d’argent, eux qui n’ont jamais travaillé. Nous vous demandons, camarades, de continuer la lutte, de vous solidariser, de vous unir jusqu’à exiger le rétablissement des emplois, de mener la lutte contre ceux qui, jour après jour, font que ce monde soit ce qu’il est. Un monde de misère et de pauvreté sur la terre, dans les airs et dans les eaux.
Nous espérons que vous obtiendrez une victoire à cette occasion, nous sommes des milliers d’ouvriers pour un bourgeois, la police voudra freiner votre courage et votre solidarité, de même que les syndicats qui, eux, défendent une patrie qui ne leur appartient pas davantage qu’à vous, défendent des hommes qui les exploitent, défendent ce système vieux et pourri, alors que vous, nos frères, vous défendez la vie, une nouvelle société, un nouvel avenir ; un avenir qui devient chaque jour de plus en plus possible dans l’union serrée de vos poings.
Depuis le Pérou, nous sommes un groupe de jeunes prolétaires, de professeurs, d’ouvriers, de lycéens et d’étudiants et nous vous envoyons notre fraternel salut de classe, nous nous retrouvons avec vous dans votre haine du capital, nous nous joignons à vous dans votre indignation contre les licenciements massifs que vous avez subis et les tâches épuisantes que vous devez subir jour après jour pour ramener du pain sur la table de votre foyer. Nous sommes solidaires avec les luttes que vous menez et que, nous le savons, vous allez continuer à mener. Ne vous rendez pas camarades ! Unissez-vous !, c’est là que réside la force dont vous avez besoin et si elle vous manque, nous sommes là, nous, vos frères prolétariens qui ferons ce qui est dans notre pouvoir pour mener des actions ici et maintenant. Il faut que les grandes masses des exploités se prononcent avec des faits et des mots contre la menace de l’État bourgeois mexicain qui est la même que nous pouvons subir ici au Pérou ou ailleurs dans le monde. Votre douleur est la notre, vos larmes contre l’injustice sont les mêmes que les nôtres, vos poings et votre courage sont les nôtres. D’ici nous vous demandons d’organiser des assemblées générales ouvertes, des débats, des discussions entre vous pour pouvoir vous organiser et affronter les exploiteurs.
Enfin, nous sommes conscients du fait que gagner cette bataille sera un grand succès pour vous, mais une fois l’objectif atteint, il ne faudrait pas s’en contenter, il ne faut pas se contenter de pouvoir retourner au travail. On doit aller plus loin, voir le problème de fond, considérer que le problème est et sera toujours le système capitaliste, et non pas un quelconque Président ou une nouvelle politique. C’est pour cela que nous avons aucune confiance ni dans le Parti nationaliste d’Ollanta au Pérou, ni dans Chavez, ni dans Evo Morales, ni dans le PRI, ni dans le PRD4, ni dans aucun de tous ces partis de gauche de la bourgeoise, quel que soit le radicalisme avec lequel ils se présentent. Nous ne faisons confiance qu’au Parti des travailleurs, le véritable parti du prolétariat qui ne lutte pas seulement contre l’exploitation, les abus et l’oppression du système, mais qui lutte aussi pour la destruction de ce système : nous voulons parler du Parti communiste, le seul qui nous appartient dont la formation est la tâche du moment au niveau mondial, parce que justement c’est dans le monde entier que l’exploitation existe et c’est le rôle du Parti communiste de lutter pour l’abolir et la détruire. Le pouvoir de décider que faire avec la production, que faire du travail que chacun réalise, doit appartenir au producteur, au prolétariat et à personne d’autre.

Camarades : organisation, solidarité et lutte autonome de notre classe avant tout, c’est là que réside notre espoir dans notre lutte contre le capital et sa clique de suiveurs. Stop aux abus, stop à l’humiliation ! La lutte est la seule voie, non pas pour reformer le système, non pas seulement pour obtenir une quelconque revendication nécessaire, mais une lutte pour abolir ce système, parce que tout va continuer toujours pareil, et nos enfants devront continuer à lutter pour ne pas être licenciés par les bourgeois. Allons, camarades, vers la nouvelle société que nous seuls pouvons construire, tous unis vers la révolution prolétarienne mondiale.
A BAS LES GROUPES RÉFORMISTES SOCIAUX-DÉMOCRATES!

A BAS LES SYNDICATS QUI NÉGOCIENT LA VIE DES TRAVAILLEURS!

VIVE LA LUTTE DU PROLÉTARIAT INTERNATIONAL!

PROLÉTAIRES MEXICAINS, PÉRUVIENS ET DU MONDE ENTIER UNIS CONTRE LE CAPITAL

SEULE L’UNION MONDIALE DE CLASSE POURRA LIBÉRER L’HUMANITÉ DE LA MISÈRE!

EN AVANT POUR LA LUTTE, CAMARADES!
 

Lima, 23 de octubre del 2009
 

Pronunciamiento en Solidaridad con la lucha de trabajadores mexicanos por despidos masivos

Estimados compañeros de clase en México:
Nos hemos enterado con indignación lo que ha sucedido este último sábado 10 de octubre. Es una muestra más de la podredumbre y deshumanización a la que nos lleva el sistema capitalista.
En México como en Perú las condiciones de vida de los trabajadores son paupérrimas, las empresas privadas o estatales pagan miserables salarios, el dinero no alcanza para cubrir lo necesario para vivir, los despidos son comunes, el desempleo es una peste que abunda en las grandes urbes de las ciudades; el robo, la delincuencia, la prostitución, etc. se han hecho algo normal en nuestras vidas, es como si nos hubieran acostumbrado a los trabajadores a vivir entre la basura. Los medios de comunicación, en México como en Perú solo sirven para arremeter contra alguna protesta del proletariado, cuando reclamamos y luchamos por exigir algún “derecho” que la burguesía nos ha prometido nos dicen revoltosos, y cuando luchamos por exigir lo que verdaderamente nos corresponde por ser la clase productora de la sociedad nos llaman terroristas; en el mejor de los casos la prensa se dedica a distraer y distorsionar la mentalidad de nuestros hijos, esposas, esposos, amigos, etc. Vemos claramente que los medios de comunicación en México elaboraron toda una campaña de desprestigio contra el sector eléctrico donde gran parte de ustedes trabajan, y eso no es casualidad, obviamente iban preparando el terreno social para que los demás sectores proletarios se queden sumisos cuando llegue la represión policías a desalojarlos del lugar que ustedes habían construido, del lugar de donde podían sacar algo para comer.
Hermanos, somos una misma clase social, allí en México como en Perú, les damos nuestro más sincero apoyo en este momento tan difícil por el que están pasando ustedes, somos conscientes de que el empleo y el trabajo es un maldito mal necesario, estamos totalmente en contra de la explotación privada o estatal, y sabemos que debemos de luchar por abolirla, es el germen de la miseria, el hambre y la perversión de este mundo; pero hasta que llegue ese momento es necesario trabajar y desde ahí mismo organizarse, no dejarse pisotear por lideres que aparecen y dicen ser sus representantes, aquí en Perú muchos obreros, profesores, estudiantes, desempleados, etc. hemos vivido en carne propia el engaño a los que nos tienen acostumbrados en sindicato, es cierto que somos muy jóvenes y que muchos de ustedes nos dirán que hay sindicatos clasistas y que verdaderamente luchan por sus derechos, pues bien compañeros nosotros les planteamos que por esta vez confíen en la juventud, porque esta juventud solo confía en ustedes, en su fuerza, en su solidaridad en su unión, nosotros estamos con ustedes, no con el sindicato, ni con algún seudo-líder de izquierda o de derecha, confiamos en que se organicen como trabajadores, que debatan, que discutan, que convoquen asambleas con todos los sectores proletarios y decidan qué hacer con su futuro. El aislamiento seria el veneno para su lucha, esto se debe generalizar a todos los demás sectores proletarios y no tengan miedo en pedirles a los demás compañeros que se sumen a su causa, que es la misma que ellos, solo de esa manera será contundente la huelga, el paro, la toma de carretas o lo que vean conveniente realizar para lograr su objetivo.
Ahora les decimos que nos escuchen porque nosotros pasamos los mismos problemas que ustedes, y no solo en el sector eléctrico, sino en todos los sectores de la economía, tenemos claro, que EL PROBLEMA NO ES DEL SECTOR ELECTRICO, EL PROBLEMA NO ES MEXICANO, EL PROBLEMA NO ES DE LATINOAMERICA, EL PROBLEMA NO ES EL GOBIERNO, NI USA, EL PROBLEMA ES EL SISTEMA, el capitalismo es un sistema antihumano por naturaleza, las leyes y el Estado legalizan la explotación, legalizan los despidos y el desempleo, legaliza a los sindicatos para que los engañen y los hagan pelear por el intereses de ellos, que no es otro que el intereses burgués de llevarse una tajada de dinero a costa de la vida de nosotros.
Sabemos que muchos de ustedes tienen una familia, hijos que mantener, y que no quieren quedarse sin empleo, y muchos querrán rendirse, pero nosotros hijos de la clase proletaria que vemos reflejados a nuestros padres y hermanos mayores en ustedes, les decimos sigan luchando enséñennos, edúquennos defendiendo lo que por derecho les pertenece, no dejándose pisotear por un puñado de burgueses, por un grupo de empresarios llenos de vanidad y de dinero que nunca han trabajado. Les pedimos hermanos, compañeros, camaradas, que continúe la lucha, que se solidaricen, que se unan hasta exigir la reposición de los empleos, que den batalla a los que día a día hacen que este mundo este como este, con miseria en el aire y pobreza en el agua.
Confiamos que podrán conseguir la victoria en esta ocasión, somos miles de obreros por un burgués, la policía querrá frenar su valentía y solidaridad, como también los sindicatos, pero ellos defienden una patria que no les pertenece, defienden a hombres que los explotan, defienden a este sistema podrido y viejo, y ustedes hermanos, en su lucha defienden la vida, la nueva sociedad, defienden el futuro nuevo; que en sus puños en su unión cada día se hace más posible.
Desde Perú, un grupo de jóvenes proletarios, profesores, obreros, estudiantes secundarios y de universidad les damos nuestro saludo de clase, nos unimos al odio contra el capital, nos unimos a la indignación por los despidos masivos que han sufrido y las penurias que pasan día a día por llevar un pan a la mesa de su hogar. Pero les decimos que nos solidarizamos con las luchas que han desarrollado y que sabemos desarrollaran. No se rindan compañeros, únanse, ahí está la fuerza que necesitan y si les falta, aquí estamos nosotros sus hermanos proletarios que haremos lo posible por hacer acciones aquí y ahora para que las grandes mayorías explotadas se pronuncien con acciones y palabras por la brutal amenaza del Estado burgués en México que sirve igualmente a los intereses de los ricos aquí en Perú que en todas partes del mundo. Su pena es nuestra pena, sus lagrimas por la injusticia es la misma que las nuestras y sus puños y su valor es el mismo en nosotros. Desde aquí les solicitamos asambleas abiertas, debates y discusiones entre ustedes, para organizarse y enfrentar a los explotadores.
Y para finalizar, estamos conscientes que el triunfo en esta batalla será solo de ustedes, pero cuando lo logren no pueden contentarse con eso, no pueden contentarse solo con volver al trabajo, se debe ir más lejos, ver el problema de fondo, ver que el problema siempre es y será el sistema capitalista, y no un presidente o una nueva política. Por eso no confiamos ni el Partido Nacionalista de Ollanta en Perú, ni en Chávez, ni en Evo, ni en el PRI, ni en PRD, ni en ninguno de esos partidos oficiales de la burguesía, por más radical que se pinte, solo confiamos en el Partido de los trabajadores, el verdadero Partido del Proletariado que no solo lucha contra la explotación, el abuso y la opresión del sistema, sino por desaparecer justamente todo esto, por destruir este sistema, hablamos del Partido Comunista que es el único que tenemos y que en este momento es tarea nuestra formarlo a Nivel Mundial, porque justamente donde existe la explotación, que es en todo el mundo, es papel del Partido Comunista luchar por abolirla y destruirla. El poder de decidir qué hacer con la producción, del trabajo que cada uno hace debe ser del productor, del proletariado en este caso, y de nadie más.
Compañeros organización, solidaridad y lucha autónoma de nuestra clase ante todo, es nuestra una esperanza contra el capital y sus secuaces. No más a abuso, no más humillación, la lucha es la única vía, y no para reformar el sistema y no solo para lograr cumplir alguna reivindicación necesaria, lucha para abolir el sistema de lo contrario todo seguirá igual, y nuestros hijos seguirán luchando por no ser despedidos por los burgueses. Vamos compañeros a la nueva sociedad que solo la podemos construir nosotros: unidos, a la revolución proletaria mundial.
¡ABAJO LAS AGRUPACIONES REFORMISTAS SOCIALDEMÓCRATAS!
¡ABAJO LOS SINDICATOS QUE NEGOCIAN LA VIDA DE LOS TRABAJADORES!
¡VIVA LA LUCHA DEL PROLETARIADO INTERNACIONAL!
¡PROLETARIOS MEXICANOS, PERUANOS Y DEL MUNDO ENTERO UNIDOS CONTRA EL CAPITAL!
¡SOLO LA UNIÓN DE CLASE MUNDIAL PODRÁ LIBERAR A LA HUMANIDAD DE LA MISERIA!
¡ADELANTE CON LA LUCHA CAMARADAS!

Lima, 23 de octubre del 2009